Erekosë, candidat à l'armure d'argent d'Hercule.

Nom: Iolas

Prénom: Erekosë

Age: 15 ans

Poids: 90kg

Taille: 1m80

Sexe: Masculin

Description: Le premier aspect que le monde voyait en lui, c’est cette masse impressionnante de muscles. Ceux qui s’attendaient à voir un homme âgé ou un guerrier expérimenté derrière cette capuche ne pouvait jamais cacher leur étonnement : ce n’était qu’un adolescent ! Dire qu’il n’était probablement pas au summum de sa taille et de sa force ! Ses yeux bleus témoignèrent de sa jeunesse ainsi que la naissance d’une fine moustache et un début de barbe sur son menton. Ses cheveux bruns étaient en bataille. Mais son regard, son regard doux (ce qui n’allait guère avec le reste de son apparence), dévoilait une certaine expérience et une sorte de paix intérieure, ce qui fait que peu de gens le chassaient quand on le rencontrait. Arrivant dans un village, il rechercha de quoi se rassasier. Un aubergiste le reçut. Quand il ôtât son lourd manteau à capuche (qui ressemblait à une bure de moine ouverte), les badauds purent voir deux bracelets rouges autour de ses poignets, mais en examinant mieux, ce n’étaient pas des bracelets mais des brûlures qui n’auraient laissé que leur couleur sur sa peau, comme des chaînes ardentes mises pour le torturer. Mis à part ce détail flagrant, il était vêtu de manière simple mais sombre: une tunique noire où l’on pouvait voir une chaîne et un pendentif en or par-dessus, des chausses noires. S’asseyant sur une chaise, Erekosë contempla ses poignets un moment, soupira, puis se souvint…

Histoire : Un soir d’orage, en Grèce… Une famille noble, les Iolas, allait avoir un heureux évènement. Plus les cris de souffrance de la mère s’amplifièrent, plus la foudre et le tonnerre en firent de même. Suez, le père, regardant le ciel, s’exclama:
« Par Zeus! Notre Roi des Dieux à l’air en colère… ».
Des recommandations le tirèrent de sa contemplation
« Poussez, c’est le moment poussez ! »,
Il se retourna et s’approcha des trois femmes. Deux d’entre elles étaient chargés d’accoucher Enèmcla qui pour le moment était au supplice.
« Encore un effort… c’est bon ! J’ai votre petit… bonhomme, oui, c’est un beau garçon que vous nous avez fait là madame ! »
Mais Enèmcla n’avait pas l’air si heureuse: elle recommença à crier.

« Par tous les Dieux ! Il y en a un autre ! Des jumeaux ! »
Peu de temps après, Suez avait dans les bras l’aîné, le plus grand et le plus fort de ses deux fils, qu’ils allaient appeler Erekosë, et Enèmcla, tenait dans les siens le chétif Elric. Ils ne se ressemblaient vraiment pas, ils avaient autant de différences que la Lune ou le Soleil ! Mais ni leurs différences, ni le fait d’avoir des jumeaux n’était l’objet de leurs pensées, leur deux fils avaient autour des poignets des brûlures parfaitement symétriques pour l’un comme pour l’autre ? Enèmcla s’évanouit. Son époux la comprenait
*Tu as réussit à nous faire deux beaux garçons cette nuit. Repose-toi, tu l’as mérité…*
Ils déposât Elric dans le petit lit prévu à cet effet, et faute de mieux, garda Erekosë dans ses bras et retourna observer le ciel. Le ciel s’était calmé, et l’on pouvait voir les étoiles scintiller dans la nuit.
« Regardez ces étoiles, mes fils. Ne sont-elles pas magnifiques, toutes ces constellations ? »
Et pris par l’irréalité du spectacle, Suez se tût. Il pensa aux brûlures. Etait-ce un présage quelconque ? Trouverait-il une explication un jour ? Il ne regarda pas ses fils et n’allait pas découvrir une autre singularité qu’il aurait distingué: les petits yeux bleus d’Erekosë, qui s’ouvraient pour la première fois sur le monde, et plus particulièrement sur le ciel, fixèrent intensivement la constellation d’Hercule tandis que, de son petit lit, le petit Elric ouvrit des yeux couleur rubis flamboyant, regardant ailleurs…

Quelques années passèrent, jusqu’au jour où ils furent en âge d’apprendre. Comme toutes personnes de noble ascendance, les jumeaux Iolas apprirent avec un précepteur. D’une grande sagesse, Norihc leur apprit à lire et à écrire. Etonné par les capacités intellectuelles des jumeaux, il leur fit lire certains traités que les philosophes grecs rédigèrent il y a peu et à les faire réfléchir et méditer dessus. Parallèlement, il leur appris le nom de chaque étoile, chaque constellation, sujet que le jeune Erekosë préférait par dessus tout. Malgré nombre de différences, les jumeaux possédaient l’intelligence, la soif de connaissances, et l’amour pour tous les mythes et les légendes en commun. A 8 ans, ils apprirent les bases du combat à mains nues’ puis avec des épées de bois. Dormant dans des chambres séparées, leur père Suez, racontait chaque soir à Erekosë la légende des chevaliers d’Athéna. Tandis que Enèmcla racontait au petit Elric, l’histoire d’Orphée et d’Eurydice aux Enfers.
*Etonnant qu’un petit garçon comme lui aime autant les histoires d’amour, mais c’est toujours mieux que ces guerres incessantes que Suez raconte à Erekosë !*
Si Enèmcla savait que la chose qu’Elric préférait le plus dans cette histoire était le mot ENFER … ! Enèmcla sortit de la chambre et passa devant Erekosë et Suez où elle entendit :
« Père, tu crois que je pourrais devenir Chevalier plus tard ? »
« Si tel est ton destin, mon fils ! »
Il se retourna et aperçut sa femme, toute pâle, des larmes perlèrent… Suez se hâta de la rejoindre, mais elle le repoussa et sortit de la maison. Suez la suivit.
« Que se passe-t-il, Enèmcla ? Tu as l’air de désapprouver les histoires que je raconte au petit ? Pourquoi ? Ce ne sont que des histoires !»
Le ton avait monté. Assez pour alerter les jumeaux d’une mésentente, Elric se glissa dans la chambre d’Erekosë, la plus proche de la sortie, et ils se mirent tous deux à écouter. Erekosë, qui avait entendu le début, vit son rêve partir en fumée.
« Que sais-tu exactement de cette … légende ? »
« Ce que mon père, et son père avant lui, me racontait: qu’il existerait des êtres - des adolescents pour la plupart- défendant la justice et la paix, d’une force inimaginable et servant la déesse Athéna. Mon arrière grand-père en aurait rencontré un, c’est pourquoi je fais perdurer la tradition, même si je n’y crois guère ! »
« C’est là que tu te trompes… »
En entendant sa mère dire ça, le cœur d’Erekosë battit de plus en plus fort. Sa mère saurait t-elle quelque chose ? Il remarqua qu’Elric avait le sourire et son regard cramoisi s’intensifia. Dans cette obscurité, pour la première fois, son chétif frère lui fit peur.
« Il y a quelque chose que je ne t’ai jamais raconté, Suez. Mais il est temps de briser le silence. Avant que je sache que j’étais enceinte, une vieille femme m’a croisée sur l’Agora [hrp: l’agora était la grande place de la ville dans l’antiquité grecque, où se regroupaient les marchés et les commerces], j’appris par la suite que c’était Ieveena la voyante, que tout le monde considérer comme une folle alors qu’elle était très respectée dans sa jeunesse.
« Vous, vous êtes enceinte ! » me dit t-elle mais il y avait de la peur dans son regard « Vous aurez des jumeaux et leurs poignets seront brûlés à tous deux ! »
« Il suffit, vieille femme, je ne suis pas enceinte, et je ne crois pas à vos divagations séniles ! »
Ieveena ricana tout bas avant de répondre
« Vous serez bientôt obligés de me croire. L’un apportera beaucoup au monde. Ce sera un Chevalier d’Athéna! Mais l’autre sera attiré par les forces du Mal et il vous tuera, toi et ton époux Suez ! »
« Les Chevaliers d’Athéna ? Les forces du Mal ? Balivernes, ce ne sont que des histoires à dormir debout! »
« Ton époux sait, lui! Questionne-le, il te répondra! L’un sera votre gloire et l’autre sera votre Mort! »
Je partis en la maudissant. Même quand je fus enceinte, je crus à la coïncidence, mais quand je vis les brûlures, je sus et je me suis évanouie. J’ai passé les dernières années à envoyer des hommes pour la retrouver, mais j’ai appris sa mort hier. Alors qu’en dis tu? »
Suez était bouche bée. Il réfléchit un moment, puis déclara
« Si telle est la vérité, nous devons écarter l’un de nos enfants de nous… Elric aime les histoires d’amour, tandis qu’Erekosë aime les histoires des chevaliers d’Athéna… Serait-ce lui ? Mais je n’imagine pas qu’Elric puisse nous nuire, c’est le plus chétif des deux, et… »
Un grand bruit s’éleva de la chambre d’Erekosë, des pleurs et des bruits de course se distinguèrent.
*Ils ont tout entendu !*
Une fois rattrapés, il fit asseoir ses fils en face de lui.
« Erekosë, je t’envoie en voyage avec Norihc, pour que tu sois avec quelqu’un de confiance. »
C’est ainsi qu’Erekosë, 8 ans, quitta le domicile familial avec son précepteur pour des horizons inconnus. Ses sens du combat s’aiguisaient sous la tutelle de Norihc mais ses nuits étaient remplies de mauvais rêves, et ses journées de questions
*Pourquoi? Je n’ai rien d’un patricide? La Prophétie est-elle fausse? Ou vais-je vraiment tuer mes parents ?*
Deux années difficiles passèrent. La vie vagabonde allait mieux à Norihc qu’à lui mais, stoïque, il ne se plaignait jamais. Une nuit, Norihc essayait de le réconforter comme il le pouvait, il lui fit part d’une chose qu’il ne savait pas sur deux constellations:
« Regarde Erekosë, ici, dans l’Hémisphère boréal, tu vois la constellation d’Hercule ; largement à droite, tu vois celle de la lyre. Et bien, au milieu de ces deux constellations, c’est ici qu’est la trajectoire du Soleil [hrp: théorie véridique de l’Antiquité]. Je connais l’histoire ces Chevaliers d’Athéna, et je sais qu’ils ont tous une constellation protectrice. J’ai souvent vu que la constellation d’Hercule brillait fortement quand tu étais en pleurs ou dans des moments de grande peine, comme maintenant. Etant ton jumeau, je pensais qu’Elric serait sous la constellation de la Lyre, mais aucune étoile dans le ciel ne brille dans les mauvais moments pour lui, et… »
Erekosë n’écoutait plus. Si Norihc disait vrai, ce serait lui l’élu. Mais alors… Il courut, il courut à en perdre haleine jusqu’à son ancien domicile. Par chance, ils n’étaient pas loin. Quand il rentra chez lui, il appela ses parents. Pas de réponses, une odeur de mort, puis il marcha dans une flaque d’eau, il baissa les yeux et contempla deux corps.
« Père ! Mère ! Nooon ! … ELRIC, MON FRERE, OU ES-TU ? »
Mais seul le silence lui répondit. Norihc arriva peu de temps après, et contempla ses anciens maîtres.
« Morts depuis peu. L’assassin ne doit pas être loin ! »
Erekosë en doutait. Etant son jumeau, il savait pertinemment qu’Elric détalait en cas de danger. Puis il regarda son père, et il se rappela ce qu’il lui avait dit cette nuit funeste.
« Si tel est ton destin, mon fils. »
*Oui, père. J’ai maintenant deux objectifs. Devenir un Chevalier d’Athéna et retrouver mon frère pour lui faire expier ses crimes. Pardonnez-moi de n’avoir pas pu être là à temps.*
Il remercia Norihc de ses enseignements et entreprit son voyage en solitaire. Il passa ses premières années de nomade à collecter des indices sur son frère, mais il semblait avoir disparu sans laisser de trace, comme s’il avait disparu sous terre… Il partit , tout en cherchant les fameux ‘yeux de rubis’, en direction de ce que les gens appelaient le Sanctuaire…
Caractère: Erekosë est stoïque, ne sourit pas souvent et rit encore moins (sauf avec des enfants). Froid avec tout le monde au premier contact, il a beaucoup de mal à faire confiance, mais si il l’accorde, c’est qu’elle sera totale. Il s’enflamme quand il voit des personnes maltraitées et explose quand il s’agit d’enfants. Il est très introverti et il faut l’interpeller plus d’une fois quand il est dans ses pensées.

Qualités/Défauts : Humble et serviable à l’extrême, il aide de ses facultés physiques ou intellectuelles toutes personnes lui demandant un service. Il fait profiter toutes personnes de son savoir sans jamais se vanter de quoi que ce soit. Son impulsivité peut lui jouer bien des tours, et il se mêle quelquefois de ce qui ne le regarde pas.

Aime: Les enfants, les étoiles, les familles et ses rares rêves de souvenirs heureux.

N’aime pas : Les maltraitances, les personnes aux yeux rubis, les prophéties.

J'aime bien ton historique, alors juste quelques petits détails:

Les spectres d'Hadès, ne sont pas supposés être des humains (cf les conditions pour accéder aux Enfers etc). Tu peux peut-être laissé le suspens sur le destin de ton frère? Je suis sure que les MJs trouveront pour toi le moment voulu^^

On sait tous ce qu'est l'agora >.< -oui, oui, je t'assure^^

Et puisque tu es grec, les pantalons c'est plus dans le nord, donc tenue règlementaire, càd une tunique

Désolé pour l'Agora, quand j'en parle on me regarde comme si j'avais insulté quelqu'un...

En tout cas, merci pour tes conseils, je les applique de ce pas!

Euh... Encore désolé pour l'Agora

TRES BONNE PRESENTATION !!
FELICITATION & BIENVENUE !!!!

Clair, original, bien écrit, et avec des ouvertures sympas pour les MJs.
Tout ce qu'on aime !

On va très vite te trouver un MJ attitré et te faire commencer.

[ Meujeu 2 ? t'es libre en ce moment non ? ]

Le dernier joueur de Meujeu2 n'a pas tenu 10 posts avant de mourir

Mais Erekosë à l'air d'en vouloir^^ et d'être très bon lol ça risque d'être mauvais pour le concours du vilain MJ

Merci pour les appréciations! Comme quoi être MJ dans un jeu est très pratique dans un autre jeu! Donc, si je comprend bien, Meujeu2 serait un MJ sadique? Je ne lui jetterai pas la pierre, je le suis plus ou moins avec mes joueurs...

Qui plus est, un MJ se doit d'être un tantinet sadique, ça met du piment à l'action!! (Mais faut abuser, je suis pas sado non plus !!

J'entends qu'on parle de moi ! Que l'on me calomnie honteusement ! Tout ce fiel ne m'atteint pas !
Mon dernier élève a tenu ... 4 post et non 10 !
Ne tentez pas de diminuer mes mérites ! non mais !

A part cela bienvenue à toi Erekosë !

A part le fait que j'ai pas pipé ce qu'était une agora ... l'historique est d'un bon niveau, il permet l'ouverture et sutout ne souffre pas d'une faute toutes les lignes ...
C'est parfait !

Quant au fait que je peux devenir ton Mj ce n'est pas impossible puisque j'ai ... perdu ... un élève ... une triste histoire .... mais si ca peut te rassurer il est mort en bonne santé ! euh voilà ...

personne ne diminue tes mérites :p j'ai dit en moins de 10 posts pas en 10

puis aussi ne jamais oublié le pauvre apprenti qui est mort noyé avec du barbelé autour du coup... (ouais ça m'a marqué celui là)

Ahhh! Si il est mort en bonne santé ça change tout! Non, mais c'est vrai: combien de personnes peuvent se targuer de mourir en bonne santé?
Par contre mourir noyé avec du barbelé autour du cou , bonne santé ou pas, c'est pas cool!

Mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Je serai ravi d'être ton élève! Je sais pas dans quel état je vais finir mais bon...